Grande fortune, le mexicain Ricardo Salinas Pliego détient 10% de son portefeuille de liquidités en Bitcoin. Et le milliardaire ne regrette clairement pas ce placement, selon lui le meilleur investissement qu’il ait jamais réalisé.
Bitcoin, un investissement pour geek et autres technophiles ? Quelques années plus tôt, peut-être. Ricardo Salinas Pliego n’appartient en tout cas pas à l’une ou l’autre de ces catégories. Milliardaire, il se classe au 106e rang du classement Fortune.
Pliego est en outre fondateur et président du groupe Salinas. Il est ainsi à la tête de différentes entreprises dans les secteurs des médias, des télécommunications, de la finance et du commerce de détail.
Le milliardaire achetait son 1er Bitcoin en 2013
Mais l’investisseur n’est en outre pas un nouveau venu dans le Bitcoin. Ce dernier explique à Cointelegraph avoir acquis la cryptomonnaie pour la première fois en 2013. Il ne déboursait alors que 200 dollars par jeton.
Mais c’était déjà “son meilleur investissement” à ce jour. Ricardo Salinas Pliego conservait en effet son Bitcoin jusqu’en 2017, année du précédent All-time-high” de la crypto. Il revendait alors toutes ses positions à 17.000 dollars.
Ce n’était cependant pas la fin de ses aventures dans Bitcoin. Très rapidement, il investissait de nouveau, à un prix inférieur. “On retourne toujours sur la scène du crime”, plaisante l’investisseur mexicain auprès de nos confrères.
Revendre ses Bitcoin ? Pas avant 5 ou 10 ans
En 2020, Bitcoin se situe désormais largement au-dessus des 17.000 dollars, à plus de 26.000 dollars. Le token s’est même offert un séjour au-delà. Pliego exclut malgré tout, pour le moment, de vendre son capital.
Celui-ci représente aujourd’hui 10% des liquidités de la grande fortune mexicaine. Cette part pourrait encore augmenter. Baisser ? Ce n’est pas d’actualité. L’investisseur déclare envisager de conserver son Bitcoin encore 5 à 10 ans.
Salinas met plus particulièrement en avant ses caractéristiques de réserve de valeur. Un changement. Auparavant, c’est le potentiel de Bitcoin comme moyen d’échange que ce dernier vantait. Il faut dire que dans des économies d’Amérique du Sud souffrant durement de l’inflation, les qualités de réserve de valeur séduisent plus encore.
“Ce qui se passe au Venezuela, en Argentine où l’argent fiat s’effondre, est devenu un scandale” réagit Ricardo Salinas Pliego. “Cela vous ouvre vraiment les yeux sur le problème de l’argent liquide”, conclut-il.
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